Anders Osterlind, sa vie son œuvre

Anders Osterlind a choisi d'être et de rester toute sa vie peintre et paysagiste.

Après des débuts marqués par l’impressionnisme, il a connu l’effervescence artistique de Montparnasse. Indifférent aux écoles et tendances du moment, il développe une œuvre toute personnelle, de style expressionniste, qui restera sa marque jusqu’au bout.
Ses paysages, brossés lors de séjours réguliers en Bretagne, Creuse Touraine, Charentes, Cantal, Provence, aux Pays-Bas, et en Tunisie, expriment, dans une pâte épaisse et colorée, la force de ses émotions.

Quels que soit la période et le thème (paysage, ponts, rivière, fleurs, nature morte…), Osterlind affirme un souci de construction, une pâte riche, de larges aplats de couleur appliqués au pinceau et au couteau. 

Constante, sa quête le conduit à changer souvent sa palette. Après des débuts aux marges de l’impressionnisme, il traverse une période cézanienne, « une période grise », « une période verte », une période presque fauve, une période sombre aux ciels tragiques, avant de retrouver sa sérénité dans les années 50.

Reconnu en son temps par ses pairs et nombre de critiques d’art, il a participé à de nombreuses expositions en France et à l’étranger, d'où une présence importante dans des collections publiques en France et à l’étranger, ainsi que chez des amateurs.

Cette biographie synthétise les six périodes de la vie et de l'oeuvre d'Anders Osterlind, développées dans "Osterlind, 1887-1960, la force du paysage", préface de Christophe Rameix, mai 2023, Les Ardents éditeurs.

1 – 1887 - 1906 : Une enfance au pied du chevalet paternel

19 juin 1887,  naissance à Lépaud (Creuse) d'Anders Österlind, fils d'Allan Österlind (1855-1938), artiste peintre, graveur et aquarelliste suédois, et d'Eugénie Carré (1862-1916). Précédé d’une sœur, Anna-Célina, dite Annette (1882-1954) et suivi d'un frère, Yves (1892- 1937).

1887-1907  Vit avec ses parents à Paris, en Bretagne, en Creuse ou dans le Berry. Formé surtout par son père Allan Österlind et les amis français et scandinaves de ce dernier - Roll, Maxime Maufra, Raffaëlli, Per Ekström.

Premières expositions en 1905 et 1906 à Paris, au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts.

Allan, Eugénie, Anders et Yves Österlind, avec l'abbé Imhoff, à Gargilesse.

2 – 1907-1919 : Une originalité précoce après des débuts en marge des impressionnistes

Ses premières toiles, peintes avec des touches courtes, se situent dans la ligne des impressionnistes. Mais à partir des années 1915-1916, dégagé de la tutelle paternelle, influencé par les Fauves, Anders Osterlind réalise des toiles très construites, d'une pâte généreuse où l’influence de Cézanne, le seul maître qu’il se reconnaîtra, est présente.

Verger en fleurs, 1909

Les ruines de Crozant, 1918

1907 - En août, pleurésie en Bretagne. Réalise des copies de gravures d’œuvres classiques, notamment de Chardin pour le compte d’un éditeur.

1908 - Rencontre Rachel Bakra (1889-1920). Opte pour la nationalité suédoise. Fréquente le milieu artistique de Montparnasse. Travaille chez le décorateur Jaulmes. 

1909-1912  - Le 11 février 1909, naissance de son fils Anders-Allan dit Nanic, ensuite légitimé par son mariage avec Rachel Bakra en 1914. Peint en Bretagne du Nord à Penvern, Ploumanac’h, Tonquédec.

1914-1916 - Réside à Paris, puis à Colombes (Seine) chez ses beaux-parents. En juin 1916, décès de sa mère, Eugénie Carré. Premier séjour à Cagnes-sur-Mer.

1917 - Le 12 novembre, s'engage dans la Légion Étrangère mais est rapidement réformé, suite aux séquelles de sa pleurésie de 1907. Abandonne le tréma sur son nom, désormais orthographié Osterlind.

1918-1919  - Se fond parmi les artistes de Montparnasse.

Salons et expositions de 1907 à 1919    

  • Salons : Société Nationale des Beaux-Arts, à Paris, en 1907 et 1908 ; Salon de la Société des Amis des Arts de la Côte d’Or, Dijon, en 1910.
  • Première exposition personnelle, Galerie Druet, à Paris, en 1917.
  • Exposition de groupe, Galerie Brunel, à Paris en 1919, à côté de Dufy, Modigliani, Soutine, Utrillo, Vlaminck.

3 – 1920-1927 : Une singularité affirmée

En 1920, Anders Osterlind perd son épouse Rachel. Une page se tourne. Il se remarie en 1922. L’artiste affirme son originalité dans des toiles équilibrées et calmes, réalisées en Creuse, en Bretagne et en Ile-de-France. Il commence aussi à peindre d’admirables natures mortes.

Paysage de Bretagne, Tréboul, 1922

Vue de Gargilesse, 1921

Le panier, retour de marché, 1923

1920 - Réside à Noisy-sur-Oise. 30 juillet 1920, décès de son épouse Rachel.

1921 - Réside à Versailles. Séjours en Creuse, Bretagne, Sarthe et à Saint-Céneri-le-Gérei.

1922- Le 21 juin, se remarie à Versailles avec Yvonne Destrez. Voyage de noces en Finistère (Tréboul, Locronan). Le couple habite à Versailles. Durant l'automne, séjourne en Creuse. Devient sociétaire du Salon des Indépendants.

1923 - Réside à Versailles dans l’ancien atelier du peintre nabi Georges Lacombe, jusqu‘en 1930. Le 16 mars, naissance de sa fille Lise.

1924  - Réintégré avec son épouse dans la nationalité française. Devient membre du comité du Salon des Tuileries.

1925 - Séjourne en Creuse, dans la Sarthe, et à Honfleur avec le peintre hollandais Conrad Kickert.

1926  - Le 21 juillet, naissance de sa seconde fille, Marie-Claire. Importante critique de Paul Fierens dans « L’Art et les artistes ».

1927 - Séjourne au printemps à Moret-sur-Loing, et en été à Bréhat.

Salons et expositions de 1920 à 1927

  • Salons : 
    • Salon d’automne en 1920,1921, 1923, 1924, 1925, 1926, 1927
    • Société Nationale des Beaux-Arts en 1921
    • Salon des Indépendants en 1922, 1923, 1925. Osterlind cesse ensuite d’y exposer en raison d’un classement discriminatoire des étrangers auxquels il refuse d’être assimilé.
    • Salon des Tuileries en 1924, 1925, 1926, 1927
    • Salon des amis des Arts de Limoges en 1923, 1926.
  • Expositions personnelles
    • 1922 - Le Havre, hall de la Cloche
    • 1923 - Paris, Galerie Balzac  
    • 1924 - Bruxelles, galerie Manteau ; Paris,galerie Eugène Druet
    • 1925 - Amsterdam, Galerie d'Art français Van Deene,
    • 1927 - Paris, Galerie Danthon  
  • Expositions de groupe
    • 1920 – Paris,  Galerie Brunel, avec de Chirico, Dufy, Modigliani, Nanic Osterlind, Soutine,..
    • 1921 - Paris,  Café la Rotonde, et Galerie Devambez.
    • 1922 - Paris,  Galerie Marignan ; Bourges, Caen, et Nantes.
    • 1923 - Paris,  Galerie Bernheim-Jeune, deux expositions
    • 1925 - Bruxelles, Galerie Louis Manteau ; Paris, Galerie Art Vivant, avec Soutine, Chagall…
    • 1926 – Paris, , Galerie Au Sylve ; Galerie Granoff ( 2 expositions) ; Galerie Bernheim-Jeune ; galerie Mantelet ; salon de l’Escalier ; Le Havre, Galerie G. Maury avec Conrad Kickert ; Pays-Bas, à Amsterdam, Galerie d'Art français Van Deene, musée de la ville ; La Haye, société Pulchri studio
    • 1927 : Paris,  Galerie Carmine, Galerie Bernheim-Jeune ; Amsterdam, Galerie Van Moderne Kunst.

4 -1928-1938 : Osterlind ou l’expression virtuose de la matière

À partir de 1928, Osterlind entre dans sa « période grise » : ciels d'hiver, rivières gelées, mer triste, avec parfois une petite touche nacrée de rouge ou de bleu.  De l'avis de tous, c'est un parcours sans faute. Dès 1930-1931, ses ciels se font plus clairs, ses paysages aux forêts et aux rivières sont d'un gris doux et argenté auxquels s'allient du blanc et des gris verts très tendres. De 1934 à 1938, sa palette offre une dominante de verts, crus, vifs ou adoucis. On parle alors de sa "période verte".

Sa reconnaissance par ses pairs comme par les critiques d’arts et les institutions lui valent nombre d’achats pour des collections publiques.

Durant cette décennie, il confirme son indifférence aux écoles et à leurs canons. Mais, cette distance n’est pas synonyme d'indifférence aux artistes eux-mêmes, souvent durement affectés par la crise de 1929. Son soutien en leur faveur sera sans faille. 

Anders Osterlind et ses trois enfants.

De gauche à droite, Marie-Claire, LIse, Nanic.

Paysage breton, Bréhat, 1927

Bord de rivière l'hiver, 1928

Moulin au bord de la rivière, 1935

1928 - Se lie à la Galerie Haussmann-Danthon à Paris (pour la seule et unique fois de sa vie). Séjourne à Hyères (Var) et à Bénodet (Finistère). Participe à l'inauguration de la Galerie d'Art Moderne du Musée des Beaux-Arts du Havre, où il est le porte-parole des artistes.

1929  - Séjourne en été à Rothéneuf (Ille-et-Vilaine).

1930 - S’installe à Versailles où il restera jusqu'en 1935.

1931 - Eté à Montgenèvre dans les Hautes-Alpes. Participe à la création du Salon des échanges, où les acheteurs règlent  les oeuvres en marchandises.

1932 - Ouvre une école de peinture, « les Trois Ateliers », avec ses amis Conrad Kickert et Oberkampf de Dabrun, à Montparnasse, rue Boissonade. 

1933 - Séjourne à Bréhat et à Saint-Céneri-le-Gérei avec Picart--Le-Doux.

1934 - Eté à Florac, en Lozère. Crée l'Association « Artistes et amateurs associés » avec Ortiz de Zarate, Kikoïne...

1935 - S'installe rue Boissonade à Paris. Fait Chevalier de la Légion d'Honneur, qui suscite un article important dans le Journal des Beaux-Arts (23 octobre 1935) et dans Art et Industrie (n° de mai p. 42-43).

1936 - Été à Florac en Lozère avec Conrad Kickert. Séjour à Bréhat.

1937 - Séjourne en été au château de Villeneuve près de Chambéry (Savoie), avec Bessie Davidson, peintre australienne, et Conrad Kickert. Commande par l’État d’une grande décoration pour le lycée de Jeunes filles d’Amiens. Le 22 août, décès de son frère Yves.

1938 - Article du critique Eddy McFarlaen dans France-RevueSéjourne en hiver à Bonneuil en Valois, en été à Barfleur. Le 9 juin, décès de son père Allan Osterlind. À partir de cette date, il supprime son prénom dans sa signature. 

Salons et expositions de 1928 à1938

  • Salons
    • Salon d’automne de 1928 à 1936, et en 1938
    • Salon des Tuileries de1928 à 1932, puis en 1936 et en 1938
    • Salon des échanges à Paris, en 1931 et 1932.
    • Salon de l'Art français contemporain en 1933
    • Exposition universelle de 1937
    • Salon des Indépendants en 1934
    • Salon des Indépendants bordelais en 1938 
  • Expositions personnelles
    • 1930 – Paris, Galerie E. Brummer  ; 
    • 1931 - Paris, Galerie R.R. Mallet
    • 1936 - Paris, Galerie Charpentier
  • Expositions de groupe
    • 1928 : Paris, Galerie Danthon, Galerie de l’art français, Galerie Briant.
    • 1929 : Paris, Galerie de l'Art Français ; Hôtel Drouot ; Galerie Drouant ; Galerie E. Brummer ; Le Havre, Galerie G. Maury ; Saint Quentin
    • 1930 : Paris, Galerie Drouant, salle Excelsior ; Stockholm, Galleri Modern
    • 1932 : Paris,  Peintres de Paris et d’Île-de-France, Les 3 Ateliers, Petits tableaux,
    • 1934 : Paris, Néo-Parnasse, Galerie des Beaux-Arts.
    • 1935 : Train-Exposition ; Paris, Galerie Castelucho-Diana et Galerie des Beaux-Arts ; Bruxelles ; Belfort.
    • 1936 : La Haye (Pays-Bas), Gemeente Museum Den Haag ; Montpellier, Galerie Cournut avec Conrad Kickert et Bersier.
    • 1937 : Pittsburgh (États-Unis), Institut Carnegie ;  Mulhouse, Société des Arts de Mulhouse.
    • 1938 : Pittsburgh (États-Unis), Institut Carnegie,

5 -1939 - 1948 : les années de tourmente

L’occupation allemande, la mort de son fils, l’arrivée brutale de la nouvelle peinture bouleversent l’artiste. Ses œuvres prennent souvent un caractère tragique : paysages éclaboussés de jaune de chrome, bleu outremer, carmin ; natures mortes chahutées; et de façon inattendue, production d'œuvres religieuses, notamment de sombres descentes de croix aux cieux rougeoyants.

Village du Cantal sous la neige, 1944

Le village rouge, 1944

Crucifixion, 1944-1945

1939 - A Pâques, est à Yport avec Conrad Kickert, et dans l'hiver 39/40, à Martagny (Eure) chez F. de Pallandt de l'ambassade des Pays-Bas à Paris.

1940 - Les Osterlind quittent Paris pour le Sud, passent par la Corrèze, Arles et la Lozère avant de remonter à Paris à l'automne.

1941 - Devient membre du Comité directeur du Salon des Tuileries.

1942 - Premier séjour en Touraine.

1943 - En début d'année, emménage 27 bis, quai Anatole-France à Paris où il travaillera jusqu'à sa mort en 1960. Décès de son fils, l'aquarelliste Nanic, à 34 ans. Séjourne en Charente à Fonceaux en août, en Touraine en septembre, et dans le Cantal à Thiézac .

1944 - Séjour d'automne à Bonneuil-en-Valois. Déchiré par la mort de son fils, il commence une production à thèmes religieux.

1945 - Mariage de sa fille aînée Lise, avec Henry Courtier. Été à Saint-Quay-Portrieux (Côte d'Armor). Article du quotidien suédois Dagens Nyheter consacré à Osterlind et Detthow.

1947 - Séjourne à Vaison-la-Romaine, au Pays basque, et au Perray  dans la forêt de Rambouillet.

1948 - Été en Touraine et à Limetz (Seine-et-Oise) dans la maison de la famille du peintre Girodon. Mariage de sa seconde fille Marie-Claire avec Jean d'Ornano.

Salons et expositions de 1939 à 1949

  • Salons
    • Salon d’Automne en 1940 (Groupement du Salon d’automne, de la Société des Artistes Décorateurs et du Salon des Tuileries) et 1944
    • Salon des Tuileries en 1939, et de 1941 à 1948
  • Expositions personnelles
    • 1942 - à Bordeaux, Galerie Goya
    • 1945 - à Aurillac
    • 1946 - à Stockholm
  • Expositions de groupe
    • 1939 - Nantes, Galerie Mignon-Massart ; Putten et  Groningue (Pays Bas), avec Friesz, Kickert, Gromaire, Vlaminck ; Pittsburgh (États-Unis), Institut Carnegie ; Amiens, décoration du Lycée de Jeunes filles d'Amiens (commande de l'État).
    • 1940 - Paris, à l'Orangerie, Exposition L’aide aux artistes ; Dijon, musée des Beaux-Arts
    • 1942 - Paris, Galerie Berri-Raspail ; Institut Tessin ; Galerie Charpentier 
    • 1943 - Paris, Galerie Parvillée (3 expositions) ; Galerie Charpentier (2 expositions) ; Galerie Berri-Raspail ; Aux Trois Quartiers : Le Bon Marché, 
    • 1944 – Paris, Galerie Charpentier ; Clermont-Ferrand, Maison des écrivains et des artistes,
    • 1945 - Paris, Galerie Charpentier (3 expositions) ; Galerie Parvillée ; Galerie Drouant-David ;
    • 1946 - Alger, Galerie d’art Pasteur ; Buenos Aires (Argentine) Galerie Witcomb ; Paris, Galerie Pierre Maurs, Galerie Art Vivant, Galerie d’Art du Printemps, musée du Luxembourg ; Vaison-la-Romaine.
    • 1947- Copenhague, Staten Museum fur Kunst ; Paris, Collège d’Espagne à la cité universitaire, Musée Galliera (25 ans d'Art sacré contemporain), Galerie d’Art du Printemps.
    • 1948- Paris, Galerie Charpentier ; Galerie d’Art du Printemps

6 – 1949 - 1960 : le temps de l’apaisement

Après neuf ans de tourmente, sa peinture s’apaise. Son œuvre s’achève par d’amples toiles où les tons chauds et froids se retrouvent dans des paysages éclatants et dans des bouquets aux chairs profondes.

Paysage au cours d'eau, 1950

Sainte-Victoire, 1953

Vase de fleurs sur fond de paysage, 1957

1949 Reçoit la médaille de la Reconnaissance française pour "faits de Résistance". Est en été à Limetz et en Touraine. Puis séjourne en Tunisie à partir du mois de novembre.

1950 - Poursuit son séjour en Tunisie jusqu'au début avril. Fait un bref passage en Hollande au printemps, dans l'île de Veere, chez la peintre Claire Bonebakker. Passe l'automne dans le Finistère à Portsall et dans la région de Lannion.

1951 - Est promu officier de la Légion d'Honneur.

1952 - En juillet, loue un bastidon, « Les Coudoulets », sur la colline des Pinchinats, près d'Aix-en-Provence. Il y passera plusieurs mois chaque été jusqu'à sa mort. 

1953 2 au 8 mars, initie avec Van Hasselt et Klein une vente de tableaux remis gratuitement par des artistes, au profit des sinistrés de Hollande.

1954 - Débute la décoration de l'église de Notre-Dame-de-la-Gare (Paris 13ème) commandée par la Ville de Paris en 1951. Avec l'aide des peintres Baboulet, Bouvot et Guingand, ce travail l'occupera plusieurs mois par an jusqu'en 1958.

1955, 1956, 1957, 1958, 1959 Étés en Provence.

1958 Court séjour à Venise. Achève la décoration de Notre-Dame-de-la-Gare.

1960 - Le 5 janvier, Anders Osterlind meurt à son domicile du 27 bis, Quai Anatole-France, à Paris. Il est enterré à Versailles, cimetière Saint-Louis.

Salons et expositions de 1950 à 1959

  • Salons
    • Salon d’Automne en 1950, 1953, 1954
    • Salon des Tuileries en 1950, 1952, 1953, 1954 (Aix en Provence), 1957 (Paris et Nice), 1958, 1959 (Nice)
    • Salon du dessin 1953, Salon du dessin et de la peinture à l’eau en 1954, 1957, 1958, 1959
    • Kermesse aux Étoiles en 1953,1954
    • Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts en 1959
  • Expositions personnelles
    • 1950 - Le Havre, Galerie J.J. Rousseau
    • 1952 - Gand (Belgique), Galerie Jordaens ; Le Havre, Galerie Madyl
    • 1956 et 1957 - Aix-en-Provence, galerie Sources
    • 1958 – Paris, Galerie Vendôme
  • Expositions de groupe
    • 1950 – Le Havre, Galerie J.J. Rousseau ; Rome, Exposition internationale d'art sacré pour l'année jubilaire
    • 1951 – Sceaux, musée de l'île-de-France ; Lyon, Palais de la Foire de Lyon ; Menton, Première biennale de France ; Glasgow, Royal Institute,
    • 1953 – Marseille, Galerie Sylvabelle, exposition personnelle ; Paris,  musée Galliera, Galerie Durand-Ruel (Les trois dimensions) ; Menton, Palais du Kursaal, Deuxième biennale de peinture. 
    • 1955 - Paris, Galerie Elstar
    • 1956 - Melbourne (Australie) ; Raphèle-les-Arles, Château de la Jansonne
    • 1957 - Aix-en-Provence, Galerie Les Amis des arts ; Annecy ; Perpignan, Galerie Peillot
    • 1958  - Paris, Galerie des Beaux-Arts, exposition-vente en faveur des sinistrés des Pays Bas ; Moustiers-Sainte-Marie
    • 1959 - Marseille,12ème Salon du Conseil Général ; Paris, Galerie Marina

 

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